L'effet de la publication du livre se répercute désormais dans le domaine public. S'il se met à voyager (voir article : Le livre a commencé son voyage à l'emprise du temps), il favorise également l'émulation de rencontres entre les personnages de cette saga historico-généalo-patronymique.
Ce mercredi 23 août, dans un de ces recoins du Médoc viticole, une rencontre s'est opérée entre les membres de deux des quatre branches de Parfon(d)ry, encore existantes au XXIème siècle. Une rencontre, qualifiée de trans-estuaire, avec la Gironde comme seul espace de séparation.
Patrick Parfonry, de la branche française de Neerheylissem, s'est trouvé face à Alain Parfondry, de la branche d'Aywaille, avec comme témoins le Fort Médoc et la localité de Moulis. Nos deux comparses, accompagnés de leurs conjointes, l'un en provenance des Côtes de Blaye, le second installé dans ce Médoc, ont échangé comme s'ils fêtaient des retrouvailles. L'émotion était palpable et la complicité fut immédiate, selon Patrick.
Leur arbre à chacun, ayant transité tous deux par Paris, également issu de la même classe 491, et dans un contexte d'effluves et de saveurs organiques, la rencontre ne pouvait que débuter de la meilleure manière.
Comme pour venir confirmer la vision de ce type de recherches et de découvertes, offrant la possibilité de randonnées thématiques alliant l'histoire, la géographie, le tourisme et la gastronomie autour d'un lieu ayant vu passer et vivre des Parfon(d)ry dans les temps anciens ou actuels2. Une sorte d'assurance de plus grande longévité qu'un arbre généalogique impersonnel. Sans compter que, pour la cause, on y a ajouté le côté artistique avec une visite d'exposition des peintures et sculptures de CAPALA3, la femme d'Alain, dans l'ancienne chapelle du Fort Médoc.
Manifestement, et attestant de ce rendez-vous en bordure de la Gironde, un nouveau courant est en train de se construire. Le cadre et quelques anecdotes rapportées ont enclenché immédiatement une certaine complicité. On est appelés à se revoir, comme le souligne Alain. Surenchérissant, Patrick espère rapidement partager de nouveaux terrains communs. Peu importe l'absence concrète de liens généalogiques,
Comme une preuve que ce type de rencontre offre une assurance de plus grande longévité qu'une cousinade ponctuelle rassemblant de nombreux convives et demandant une organisation pharaonique4. La " bible nouvelle " fut de fait survolée et ne servit finalement que de détonateur à la rencontre. Tout comme ce vin du Médoc, elle ne doit être dégustée qu'avec modération afin d'en apprécier toutes les informations retraçant le parcours de tous ces personnages de ce patronyme, retravaillés au travers d'un oeil de boeuf laissant passer les filtres de l'évolution de notre société. Le plus important, ne serait-il pas, de faire entrer ce temps qui vient dans la photographie de notre mémoire, pour en assurer une transmission. Le moment où je parle est déjà loin de moi (Boileau).
N.B. : Le titre de cet article est repris du titre du mail de Patparf
1 Tout comme votre poor lonesome cowboy ; en somme la meilleure année du baby boum ;
2 Extrait du livre : La véritable saga des Parfonry de Neerheylissem, R. PARFONRY , (p. 22) ;
3 CAPALA pour Catherine PARFONDRY-LAFONTAINE ; site officiel : http://www.art-capala.com/
4 Pour explications, lire p. 20 du livre ;
Patrick montrant à Alain le livre réalisé précédemment par son épouse : Quelle famille. 2 !, 108 pages